Pratiquer le polo s’avère particulièrement exigeant. Monture et cavalier doivent conjuguer vitesse et endurance, agilité et puissance. La quadrature du cercle à résoudre, ou presque. Immortaliser une compétition de ce type nécessite également, pour le photographe comme pour son matériel, de réaliser des prouesses. Jeremy Spierer, un Leica SL en main, a relevé le défi fin août au Polo Club de Veytay.

Il l’avoue d’emblée, sans ambage: « Je travaille habituellement avec un Leica M et un Summilux 50. Mais pour photographier une compétition de polo, les conditions imposent une approche différente. » Aussi Jeremy s’est plu, quelques heures durant, à tester une combinaison plus adaptée aux circonstances pour couvrir l’édition 2017 du fameux Jaeger-LeCoultre Polo Masters: un Leica SL muni de son zoom Apo Vario-Elmarit 1:2,8-4 / 90-280 mm Asph.

« J’ai tout de suite trouvé mes repères avec le SL et ressenti la même sensation avec ce boîtier que lorsque j’ai pris en main pour la première fois, il y a quelques années déjà, un M. Un sentiment de facilité dû à un maniement simple, très naturel et intuitif. » Une condition essentielle lorsque l’esprit doit pouvoir se concentrer pleinement sur des actions d’une rapidité fulgurante.

Si le contexte s’avère bien éloigné de sa pratique habituelle, centrée sur la street photography, Jeremy a cependant pu s’appuyer sur un atout de taille: il pratique lui aussi le polo et, de fait, en connaît les subtilités, ainsi que les contraintes spécifiques d’un point de vue photographique. Par exemple, simple question de bon sens, l’impossibilité de se risquer trop près de protagonistes lancés à pleine vitesse sur leur monture à la poursuite d’une balle qu’ils frappent à grands coups de maillet.

« C’est là que le SL équipé de son zoom a fait la différence, et ce pour de nombreuses raisons. La focale variable, avec son amplitude peu commune de 90 à 280 mm, procure un confort certain, alors même que son poids et son encombrement restent très mesurés. » Un gage de mobilité essentiel lorsqu’il s’agit de parcourir rapidement le bord du terrain – dont la longueur mesure quelque 275 mètres de long! – pour conserver le contact avec l’action. « De plus, grâce à une stabilisation intégrée très efficiente, j’ai pu me passer de trépied; un vrai luxe dont j’étais l’un des seuls à jouir. Nombre de photographes présents, équipés de matériel plutôt lourd et encombrant, n’ayant en effet d’autre choix que de recourir à un trépied pour stabiliser leur optique… et se reposer les bras! »

L’autofocus précis et très rapide, ainsi que la qualité du viseur assurant une visée particulièrement confortable, ont également séduit Jeremy Spierer dont le reportage au Polo Club de Veytay a illustré un article signé Cecilia Pelloux et publié sur le site du magazine Forbes. Une belle visibilité pour une prestation qui le mérite amplement!

Biographie

Enfant, Jeremy Spierer – comme beaucoup d’autres jeunes de son âge – appréciait de se rendre au cirque. Ce ne sont pourtant pas les clowns, les animaux ou les acrobates qui retenaient son attention, mais les jeux de lumière. Une prédisposition à l’origine d’une passion dévorante qui ne l’a pas empêché d’être aujourd’hui titulaire d’un brevet d’avocat et d’exercer désormais une activité de conseil juridique au sein d’un établissement bancaire privé. Parfait autodidacte en matière photographique, Jeremy Spierer s’est illustré dans de nombreux concours internationaux.

www.jeremyspierer.com

www.instagram.com/jeremyspierer/

https://www.forbes.com/sites/ceciliapelloux/2017/09/12/discover-the-world-of-polo-at-the-polo-club-de-veytay/