Photographier pour aider, voilà l’ambition de Charles Niklaus lorsqu’il apprend l’existence du projet « Oh Regard Bô Regard » destiné à mettre en image le rêve d’enfants atteints par la maladie. L’occasion de mettre à l’épreuve son Leica Q, aussi discret qu’efficace dans ce contexte très particulier.

Charles Niklaus photographie, c’est son métier depuis toujours. Pourtant, lorsque Stéphanie Trisconi lui présente son projet de calendrier consacré à des enfants romands âgés de 4 à 17 ans et atteints dans leur santé, il sait d’instinct que les séances de prises de vues ne ressembleront à aucune autre. Pour ce grand amoureux de portraits, habitué à travailler avec une focale de 200 mm montée sur un réflex plein format, le défi se double d’une contrainte supplémentaire: l’appareil utilisé se doit d’être discret afin de ne pas impressionner les jeunes sujets.

Pas de doute à ses yeux, son fidèle Leica Q constitue la meilleure option. « Compact, extrêmement qualitatif, simple à l’usage, cet appareil m’a redonné le goût de photographier lors de mes loisirs, en vacances notamment. Car il faut bien l’avouer, comme de nombreux autres professionnels, je ne photographiais quasiment plus en dehors de l’exercice de mon métier. Depuis la sortie du Q, cette pratique est devenue à nouveau un plaisir. Dans le cadre de ce mandat avec des enfants, comme lorsque l’on voyage, il s’agissait de faire simple et efficace;  je n’ai donc pas hésité longtemps, le Leica Q s’est imposé naturellement. »

Pour un enfant malade, développer son imaginaire constitue une échappatoire salvatrice. C’est donc à ces rêves que la mise en scène photographique s’est adossée. Afin de révéler une vie intérieure toujours très riche et sensible, mais aussi surprenante parfois. « La rapidité de la séance était impérative avec certains enfants, quelques dizaines de secondes au maximum parfois. J’ai pourtant réussi à travailler en mode manuel, sans autofocus, mais aidé par la fonction focus peaking, bien utile pour effectuer une mise au point précise. » Et grâce à l’obturateur central du Leica Q, permettant une synchronisation extrêmement rapide, l’usage d’un flash déporté, calé au 1/500e de seconde, a été possible.

« Avec l’avènement du numérique, on ne fait plus de photographie, on fait de l’image », regrette Charles Niklaus. Avant d’ajouter: « Mais avec le Leica Q, le photographe bénéficie du meilleur des deux mondes: des réglages simples et directs inhérents au fonctionnement des appareils argentiques, et les atouts indéniables liés au numérique, telles la souplesse et la facilité de traitement. »

Sans parler de la qualité des fichiers, superlative, due notamment à une optique exceptionnelle. La focale fixe? «  Une contrainte qui, en réalité, s’avère être un avantage. On ne se pose plus la question de savoir quoi monter sur son boitier. On fait avec elle, sachant qu’au besoin on peut passer, d’une simple pression sur un bouton, du 28 mm au 35 ou au 50 mm, sans altérer le rendu final de l’image. » Une facilité bien utile pour capter le rêve parfois fugace d’enfants malades.

Bibliographie

Charles Niklaus, originaire de Neuchâtel et père de quatre enfants, débute son parcours par des études photographiques à Zurich avant d’ouvrir en 1991, à 24 ans seulement, son magasin Déclic photographies à Monthey. Il y propose depuis du matériel Nikon et plus récemment Leica, des accessoires et divers produits photographiques, ainsi que les services d’un laboratoire couleur et, bien sûr, son expertise de photographe. A noter que son travail de portraitiste a été plusieurs fois primé lors de concours internationaux.

www.clicphoto.ch

www.ohregard-boregard.ch

 

Points de vente où le calendrier est disponible:

  • Librairies Payot de Suisse romande
  • Déclic Photographies à Monthey
  • Librairie A l’ombre des jeunes filles en fleurs à Monthey
  • Librairie du Baobab à Martigny