Dominique Derisbourg a longtemps pensé ne pas être fait pour photographier au Leica. Trop instinctif et fébrile à ses yeux pour tirer la quintessence de la visée télémétrique notamment. C’était sans compter le Q: coup de foudre dès sa sortie et idylle parfaite depuis!

En tant que professionnel de la photographie depuis plus de 30 ans, Dominique Derisbourg a vu passer entre ses mains expertes nombre d’appareils. Argentiques, bien sûr, puis sans hésitation aucune numériques dès l’aube des années 2000. Sans jamais qu’un Leica – une marque qui l’a pourtant toujours fait rêver – ne trouve sa place dans sa besace de photographe.

La sortie du Leica Q, en 2015, va changer la donne: « C’est bien simple, j’en suis littéralement tombé amoureux! Un capteur plein format, une optique lumineuse, un autofocus performant et un encombrement réduit; c’était pour moi l’assurance d’allier excellence et polyvalence. Il m’accompagne en permanence depuis. »

Portraits, natures mortes ou encore photographies de voyage, le Leica Q se montre à l’aise quelles que soient les conditions. « Au début, ma seule préoccupation concernait la longueur focale de 28 mm, a priori un peu courte pour certains sujets. Mais avec la fonction de recadrage et la qualité du capteur, j’ai vite été rassuré. »

En matière de portrait, Dominique Derisbourg apprécie la dynamique que procure à l’image une focale réduite, même si cela nécessite un cadrage des plus précis. Rien d’étonnant à cela pour ce fervent admirateur d’Irving Penn et de Jeanloup Sieff, dont les portraits réalisés au grand angle continuent de l’inspirer. Mais c’est également pour le rapport étroit avec son sujet, presque intime, imposé par la focale courte qu’il apprécie le Leica Q. « Je ne suis pas un voleur d’image, je m’approche des gens que je photographie. » Le résultat? Des portraits forts, qui ne manquent pas de caractère.

Avec sa silhouette svelte, difficile de déceler l’amour que Dominique Derisbourg porte à la bonne chère. C’est pourtant une attirance qui remonte à loin et lui vaut de nombreuses amitiés liées avec de grands chefs. Un régal pour les papilles qu’il immortalise avec gourmandise, toujours à main levée, grâce au mode macro de son fidèle Leica Q.

Autre fonction que le photographe apprécie grandement, la possibilité de choisir le plan de netteté – vertical ou horizontal -, sa position et son étendue. L’avantage? Conférer aux images un effet pictural laissant la part belle à la créativité. Des photos fortes et inspirées que Dominique Derisbourg propose en tirages uniques, numérotés 1/1 et signés de sa main.

On l’aura compris, Dominique Derisbourg n’est pas prêt de lâcher son Leica Q. « C’est un vrai appareil de photographe, et non pas un ordinateur avec un objectif devant. »

Biographie

Photographe professionnel reconnu, Dominique Derisbourg réalise des travaux pour de nombreuses institutions suisses et internationales, et collabore régulièrement avec la presse. Double national (franco-suisse), il s’est formé à l’Ecole de photographie de Toulouse, puis à celle de Vevey. Ses travaux personnels font l’objet de nombreuses expositions en Suisse et à l’étranger.

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