Laurent Guiraud reçoit un boîtier SL2-S en test. Ce photographe de presse l’emmène sans tarder sur le terrain se confronter aux conditions de reportage les plus diverses. Et les résultats ne se font pas attendre. Tour d’horizon avec un professionnel exigeant.

 

Des salons de palaces prestigieux où il tire le portrait de stars aux ruelles sombres et froides qu’il arpente pour un reportage sur les sans domicile fixe, Laurent Guiraud fait continuellement le grand écart. « Travailler sur des terrains très variés, c’est une grande richesse à mes yeux. La diversité des personnes rencontrées s’avère immense et passionnante. » Une opportunité unique pour ce professionnel qui, dès ses débuts dans le métier, a toujours conçu la photographie comme un prétexte à la découverte et à l’échange.

A la diversité des sujets couverts correspond des conditions de reportage particulièrement variées. Et par conséquent des exigences élevées en matière de matériel. « Lorsque j’étais étudiant à l’Ecole de photographie de Vevey, j’empruntais dès que je le pouvais le seul Leica disponible à l’économat: un M6 équipé d’un objectif 35 mm. La visée télémétrique faisait des merveilles dans les conditions de lumière difficiles notamment et l’appareil était indestructible! Je ne le savais pas à l’époque, mais j’avais en réalité contracté le virus… »

Le temps a passé, mais l’attrait pour les produits de la marque de Wetzlar ne faiblit pas en effet. M9, CL, Q, Q-P puis SL: les boîtiers se succèdent avec un égal bonheur, la – parfois dure! – réalité du terrain confirmant leurs qualités. « Le SL2-S ne trahit pas ses origines, bien au contraire. Il respecte parfaitement le niveau d’excellence de la marque et constitue un boîtier particulièrement performant en reportage. »

Un boîtier robuste, ne craignant ni la poussière ni l’humidité, dont l’ergonomie soignée est un gage de confort. Un capteur stabilisé procurant une qualité de prise de vue maximale, même à main levée et à basse vitesse. Une dynamique importante, avec comme corollaire des détails dans les basses mais aussi, fait plus rare, dans les hautes lumières. « Les détails foisonnent, sans pour autant diminuer la douceur du rendu si caractéristique à Leica. Et les tons chair sont restitués avec une fidélité incroyable, ce qui constitue pour un photographe de presse un gain de temps inestimable en matière de post-production. »

Autre atout lié au nouveau capteur, une montée en sensibilité qui préserve la qualité des images. « Lorsque j’ai reçu le SL2-S, je l’ai tout de suite testé sur ce point, très important à mes yeux. J’ai accroché une double-page de journal sur un mur et l’ai photographiée en montant progressivement le niveau des ISO. J’ai été bluffé, tant les pertes s’avèrent inexistantes à l’oeil jusqu’à 6’400 ISO. Une qualité essentielle pour affronter les conditions difficiles de luminosité rencontrées parfois sur le terrain. » Le SL2-S? Le mariage réussit entre polyvalence et excellence.

Biographie

Après l’obtention d’un bac en philosophie, Laurent Guiraud se forme à l’Ecole de photographie de Vevey pendant quatre ans. Suit un séjour à Paris où il officie comme reporter photographe pour l’armée française, puis travaille dans la capitale française au sein de plusieurs agences de presse, avant de s’installer à Genève comme photographe indépendant. Depuis septembre 2001, il couvre pour la Tribune de Genève l’actualité locale, ainsi que la vie politique et culturelle de la ville du bout du lac. Parallèlement à son activité professionnelle, il oeuvre comme photographe bénévole pour nombre d’ONG.