Autodidacte passionné, Patrick Bernasconi a retrouvé le goût de la photographie grâce au Leica M. Désormais, il l’emporte toujours avec lui lorsqu’il arpente les rues d’une cité, les chemins de campagne ou encore les sentiers d’altitude.

Adolescent, Patrick Bernasconi travaille un mois durant dans une imprimerie genevoise pour s’offrir son premier appareil, un Mamiya argentique. Durant ses études de commerce, il n’hésite du coup pas à s’inscrire à un cours photo, optionnel, lui donnant accès à un laboratoire de développement. Sa passion pour la photographie était née. « L’image permet de transmettre aisément des émotions, tel un langage communément partagé; c’est ce qui me touche. »

Puis l’appareil photo, cette petite boîte magique à ses yeux, se complexifie au gré des évolutions technologiques. Les menus s’allongent au fil des améliorations, le maniement des appareils réflex devient de plus en plus complexe; jusqu’à rebuter le passionné d’alors. « L’émotion liée à l’acte photographique m’avait quitté, je ne pratiquais dès lors que pour conserver quelques images « souvenir » liées à la vie de famille. »

Puis un beau jour, Patrick franchit le pas du Leica Store Genève. Une discussion avec un conseiller et l’essai d’un boîtier M plus tard, le voilà reconnecté à son ancienne passion. « Il y a d’abord le plaisir de l’objet. Un Leica M, c’est un concentré de belle mécanique manufacturée. Prendre en main le boîtier, aussi épuré qu’esthétique, procure déjà de la satisfaction. Et pouvoir reprendre le contrôle sur le processus photographique, grâce à quelques commandes seulement, quel bonheur…! »

Depuis cinq ans, Patrick s’adonne à nouveau à la photographie, le sourire aux lèvres. Un M10, puis un M10 Monochrom, le suivent dans ses pérégrinations: photographie de rue à Genève, Zurich ou encore New York, de paysage en plaine ou en montagne. « Je vis à la campagne et travaille en plein coeur de la ville: mon regard et ma pratique se nourrissent de ces deux univers complémentaires. »

Le photographe genevois apprécie le côté intemporel que confère un traitement en noir et blanc des images, l’émotion qu’il suscite et sa capacité à focaliser l’attention du spectateur sur l’essentiel. Une approche que son M10 Monochrom facilite grandement à ses yeux: « Ce boîtier a un rendu de dingue…! » Adepte de l’hyperfocale, Patrick apprécie néanmoins l’usage du viseur électronique: « Voir la scène en noir et blanc facilite la composition des images. »

Une composition qu’il se plaît parfois à pousser dans ses retranchements, tant il apprécie de pouvoir de temps à autre s’affranchir des règles et conventions photographiques classiques. « J’aime tester des points de vue originaux, essayer des réglages extrêmes. Le numérique le permet, pourquoi s’en priver? » Un bonheur qu’il éprouve aussi lors du développement de ses images qu’il effectue au son de sa musique préférée. Le plaisir conjugué des yeux et des oreilles!

www.instagram.com/patrickbe66/

Biographie

Patrick Bernasconi travaille 19 ans dans une banque privée genevoise comme gérant, puis devient gérant indépendant en 2006 en qualité de partenaire au sein de Sept Finance (www.septfinance.ch). La particularité de cet établissement? Pas moins d’une trentaine de photographies de Genève et Zermatt, signées Patrick Bernasconi, ornent les salons de réception clientèle.