La compétition de haut niveau est un monde impitoyable qui ne tolère pas l’à-peu-près. Triple médaillé aux Mondiaux de ski alpin, Loïc Meillard s’avère aussi exigeant sur la piste qu’avec un boîtier entre les mains. Ses impressions sur le Q3, testé en avant-première.

Appartenir à l’élite mondiale du ski implique de multiples déplacements. Pour les courses, bien sûr, mais aussi pour les innombrables entraînements. Autant d’occasions que le sportif désormais basé dans le val d’Hérens, en Valais, saisit depuis de nombreuses années pour s’adonner à la photographie, une passion qu’il pratique depuis l’enfance. « Ça me permet de me vider la tête, de penser à autre chose et de partager de beaux moments », précise-t-il.

Les paysages traversés constituent ainsi naturellement une thématique récurrente chez lui. Mais l’athlète s’essaie volontiers aussi au portrait. Pour des raisons pratiques, le réflex acquis avec son salaire d’apprenti de commerce en banque laisse la place après quelques années au Leica Q2.

« À vrai dire, les appareils de la marque arborant la célèbre pastille rouge me titillaient depuis longtemps déjà. Et voyager autour du monde avec un gros réflex équipé de plusieurs objectifs encombrants n’est vraiment pas pratique. En tant qu’athlète, nous avons déjà passablement de matériel à transporter. Au terme d’une saison plutôt réussie, je me suis offert ce beau cadeau, qui m’accompagne partout depuis. »

Autant dire que Loïc Meillard connaît bien ce Q2 et qu’il était curieux de voir ce que les ingénieurs de la marque de Wetzlar pouvaient encore améliorer. « La qualité d’image a progressé, c’est indéniable », note-t-il d’emblée. Doté d’un nouveau capteur riche de 60 mios de pixels – dont la résolution peut être abaissée au besoin à 36 ou 18 mios de pixels -, le successeur du Q2 place la barre très haut en effet.

Le nouveau système auto-focus, plus réactif grâce à une technologie très élaborée, séduit lui aussi le jeune athlète. Tout comme nombre de détails qui, à ses yeux, n’en sont pas. « L’écran orientable, ou encore la possibilité de pouvoir désormais recharger l’appareil via la prise USB-C: voilà des améliorations qui, sur le terrain et en déplacement, apportent un surplus très appréciable en matière de confort d’utilisation. »

Sans parler de l’ergonomie parfaitement aboutie qui facilite la prise en main et la réactivité, et de la grande robustesse de cet appareil. « Pour moi, je dois pouvoir l’emporter sans arrière-pensée en montagne, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. Le froid et les chocs ne doivent pas non plus constituer un problème rédhibitoire. Il me faut un outil à la fois fiable et robuste, qui ne craint pas les difficultés du terrain. »

Que ce soit à Saint-Moritz lors d’un camp d’entraînement ou chez lui dans le val d’Hérens, Loïc Meillard sait qu’il peut pleinement compter sur le Leica Q3. Un petit dernier qui a déjà tout d’un grand champion!

Biographie

Né à Neuchâtel en 1996, Loïc Meillard effectue son premier départ en Coupe d’Europe de ski alpin en janvier 2014, avant de participer l’année suivante à sa première course en Coupe du monde. Son palmarès compte notamment deux médailles de bronze glânées aux Championnats du monde de 2021, année qui le voit terminer au 4e rang du classement général de la Coupe du monde, et une médaille d’argent décrochée en 2023.

Compte Instagram: @loicmeillard

Site Internet: www.loicmeillard.com