Après de longs mois de nuit polaire, le soleil fait son grand retour à Svalbard. Début mars, l’archipel norvégien situé dans l’océan Arctique, à quelques encablures seulement du Groenland, se réveille lentement. Un Leica SL2 a assisté à ce superbe spectacle.

L’avion vient de quitter le tarmac d’Oslo, direction Longyearbyen, l’un des deux aéroports de l’île du Spitzberg. En cabine, les lumières se sont rallumées. Les passagers vaquent à leurs occupations, le personnel de bord entame sa ronde. Kim Leuenberger se réjouit: c’est la première fois qu’elle va poser un pied au-delà du cercle polaire. À travers le hublot, elle aperçoit soudain quelques lueurs vertes: une aurore boréale se dessine, tel un cadeau de bienvenue magistral.

La trentenaire, photographe professionnelle, voyage beaucoup. Depuis qu’elle a reçu son premier appareil réflex à l’occasion de son 18e anniversaire, elle voyage d’ailleurs pour photographier. Alors que jusque-là, elle se contentait plutôt d’immortaliser des souvenirs de vacances.

Dans son sac, Kim Leuenberger a pris soin d’emmener avec elle un Leica SL2. « Dans cette zone du globe, le climat s’avère très rude. La température peut flirter avec les -30°C en effet. Et le vent peut être violent, soulevant des nuages de neige poudreuse. Autant dire qu’il s’agit d’un terrain de jeu qui n’est pas fait pour la plupart des appareils photographiques. Raison pour laquelle j’ai choisi un boîtier SL2, accompagné de trois optiques: deux zooms et une focale fixe. »

Un Vario-Elmarit-SL 24-70 f/2.8 ASPH, un Vario-Elmarit-SL 90-280 f/2.8-4 ASPH et un Apo-Summicron-SL 28 f/2 sont effectivement du voyage. De quoi photographier les larges étendues de glace, mais aussi quelques détails lointains, telle la crête d’un sommet enneigé où la lumière dessine des courbes majestueuses. « Grâce à ce matériel fiable et endurant en toute circonstance, je n’ai pas manqué une seule image durant la semaine sur place! », s’exclame Kim.

L’inquiétude première de la jeune femme concernant son équipement, c’était la capacité des batteries à affronter des températures très basses. « Tout s’est pourtant très bien passé à ce niveau. Malgré un appareil allumé en continu, afin de pouvoir être très réactive, deux batteries par jour ont toujours suffi. » L’ergonomie très aboutie du SL2, ainsi que ses boutons personnalisables, constituent eux aussi d’indéniables avantages lorsqu’il s’agit de photographier avec des gants.

Autre surprise agréable pour la Suissesse originaire de Delémont, la qualité superlative des images, malgré des conditions de prise de vue parfois difficiles. « Lorsque la lumière fait défaut, il ne faut pas hésiter à monter la sensibilité ISO, car le capteur de 47 millions de pixels gère le bruit de manière très efficace. La stabilisation permet quant à elle des temps de pose étonnamment longs, sans flou de bougé malgré des rafales de vent parfois violentes, et ce à main levée. »

Biographie

Photographe suisse de 31 ans, Kim Leuenberger s’est formée au London College of Communication. Actuellement basée à Lucerne, elle travaille dans le domaine de la communication, et plus particulièrement les réseaux sociaux. Les voyages et la photographie constituent ses passions. Depuis plus de dix ans, elle se plaît à conjuguer l’un et l’autre. Quel que soit l’endroit où elle se situe, elle trouve dans les moindres détails de quoi susciter l’émerveillement.

Kim leuenberger a été ambassadrice Leica au royaume-uni pendant plusieurs années.

Instagram: @kim.ou

Site Internet: www.kim-leuenberger.com