Grégory Maillot a testé en avant-première, deux semaines durant, le dernier appareil de la marque de Wetzlar. L’occasion de vérifier ses aptitudes sur le terrain, de jour comme de nuit. Résultat? Un outil polyvalent au service d’une spontanéité créative.

Pour certains, photographier nécessite des horizons lointains. Sans eux, point d’inspiration possible. Grégory Maillot privilégie souvent, quant à lui, les voyages introspectifs. Ou encore les errances à petite échelle. Pour son projet « En passant », exposé dès le 26 septembre à la galerie du Leica Store Genève, il s’est fixé un périmètre de quelques dizaines de mètres à deux pas du Leica store de Genève, place de Bel-Air précisément.

« C’est un lieu que j’affectionne tout particulièrement, car il s’agit d’un véritable carrefour. A l’image de Genève, un doux mélange où se mêlent des populations aux origines variées, des badauds qui flânent, des professionnels qui sautent d’un bus à l’autre. C’est un endroit très vivant. Je peux y rester des heures sans me lasser. Il y a toujours de quoi attirer l’oeil. Une couleur, une forme, une attitude, une ambiance. Le monde vient au photographe sans qu’il doive se déplacer: un point, plusieurs vues. »

C’est dans ce tourbillon incessant qu’il a pris en main le Leica Q3 43. 43 fait référence à la distance focale de son optique, très comparable à la vision humaine. Une optique qui a d’emblée attiré le photographe par son incomparable qualité. « C’est sans doute l’un des points forts essentiels de cet appareil », précise-t-il tout sourire. Accouplé au capteur de 60 mios de pixels, il produit des fichiers de grande qualité pouvant être tirés en grand format ou retravaillés sans perte.

Un capteur qui, aux yeux du photographe, permet une montée aisée en sensibilité. Les photos en lumière difficile ne représentent ainsi plus une gageure. « J’ai également beaucoup apprécié le viseur, particulièrement clair. Il permet une excellente lecture des scènes qui se présentent. Lorsqu’on pratique la street photography plusieurs heures durant, ce genre d’avantage est important. Il apporte un confort appréciable. »

L’écran arrière, orientable, lui a permis des angles de prise de vue difficiles à envisager autrement. Une manière de varier les plaisirs dont l’approche visuelle du photographe a bénéficié.

Pour être complet, Grégory s’est également essayé au portrait et à la vidéo. Pour l’exercice, il est allé à la rencontre de trois personnalités incontournables du monde de la photographie : Peter Knapp, Michelle et Michel Auer. « Ces trois grandes figures du milieu m’ont fait l’amitié d’accepter que je réalise leur portrait et que je filme nos entretiens. Je les remercie grandement pour ces échanges toujours très enrichissants! »

Là aussi, le Leica Q3 43 a parfaitement rempli sa mission. Même au niveau de la captation du son. S’il devait résumer son galop d’essai, que retiendrait le passionné ? « Sans hésiter, un compagnon polyvalent au service d’une spontanéité créative ! »

Exposition « En passant », dès le 26 septembre à la galerie du Leica Store Genève, place de Saint-Gervais 1, 1201 Genève.

Biographie
A l’instar des chats, Grégory Maillot a déjà eu plusieurs vies (professionnelles), toutes traversées par un fil rouge, la photographie. Cette passion tenace le poursuit depuis l’enfance et devient rapidement un moyen d’expression. Premier appareil à onze ans déjà: « Pendant 2 ans, j’ai été le roi… du flou! » Persévérant, il progresse pas à pas, immortalise la vie nocturne de son adolescence, puis profite de se laisser conduire par ses envies tout en peaufinant encore sa technique lors de premiers emplois. Il s’établit quelques années plus tard en qualité de photographe professionnel, tout en restant un amateur émerveillé ; sa passion n’a pas pris une seule ride depuis.

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